- Date de publication 2 septembre 2018
Eco-créo-jardin de la plaette à l’assiette !
On plante, on mange, on crée à l’école Ribal !
À l’école Ribal, les enfants se confient : « J’apprends à devenir artistique… Nous avons dessiné sur
des pierres… On a fait des bâtons de pluie… Après, je vais jouer avec mon bâton de pluie tous les
jours.» Nous l’avons compris, les projets ne manquent pas. Certains envisagent de refaire les recettes
avec leur mère, d’autres de se mettre au jardinage…
Mais pourquoi parlent-ils ainsi ?
À l’école Ribal de Cayenne s’est tenu un atelier pour le moins original autour du jardinage et de l’art
plastique animé par Frédérique Warin, Plasticienne. «Il y avait Erlan Sleur du Surinam qui lui
oeuvre aussi pour la protection de l’environnement et qui du coup a donné des arbres fruitiers. Il
avait donné un prune de cythère et un corossol. Les enfants pour le remercier ont fait des dessins.
Il a pris tous les dessins en photos et les a mis sur facebook. Il a fait un joli petit message de
remerciements et surtout il a expliqué la démarche qui s’est faite à l’école Ribal.».
Frédérique Warin a su attiser la curiosité des élèves qui ont suivi vécu pleinement les étapes du
concept « De la palette à l’assiette ». Un véritable éveil à l’environnement où les enfants ont pu
planter, goûter et même jouer avec les pigments en créant des oeuvres plastiques. Pour certains, la
surprise était totale. En découvrant, par exemple, les vers de terre en dehors des livres, quelques uns
se sont ouverts à l’existence du monde souterrain.
Une expérience du concret en quelque sorte. « C’est vraiment pour créer des mini jardins artistiques
et gourmands de la palette à l’assiette. C’est à dire de la palette de récupération, la palette du peintre
et jusqu’à l’assiette. C’est-à-dire planter des petites choses qu’on peut manger, qui permettent aussi de
faire des colorants naturels. Donc, l’oseille pays à la fois on va le boire en jus, le manger en confiture,
on va pouvoir en faire une petite salade agrémentée d’autres fruits et légumes. Tout ça contribue à
avoir une vraie démarche pour savoir ce que c’est que les circuits courts. Manger sainement et
pouvoir éprouver du plaisir. Quand on a du plaisir dans l’assiette ça contribue à mieux connaître son
environnement, à mieux manger…etc.»